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Si vous rêvez d'écrire un roman, n'attendez surtout pas l'inspiration...


Aujourd'hui j'ai envie vous parler d'une expérience d'écriture. Qui au fond, est aussi une expérience humaine.


Il y a un an, ma maison d'édition Harper Collins me proposait de participer à un recueil de nouvelles qui devait paraître l'année suivante à l'occasion des 40 ans des livres Harlequin. En effet, Harper Collins France commercialise aussi cette célèbre collection de romans à l'eau de rose.


A cette époque-là, j'étais perdue. Car pour la première fois depuis que j'avais commencé l'aventure de l'auto édition puis de l'édition tout court, je n'avais rien sous la dent. Comprenez que je n'avais rien écrit depuis des mois. Rien. Aucun projet. Aucune idée. Et pas mal de peur.


Car bien sûr, ce qui se jouait dans mon esprit, c'était la peur suivante : et si je n'arrivais plus jamais à écrire de nouvelles histoires ?Et si ça s'arrêtait ? Et si, et si, et si ?


Dans ce contexte, cette demande, pourtant très sympathique de mon éditrice, m'était apparue comme un point de non retour. Soit j'acceptais avec le risque d'échouer à écrire (et là, bonjour le syndrome de la fille "parfaite" qui n'a pas tenu ses engagements). Soit, je refusais le challenge. Tout simplement. Et je continuais la procrastination.


Bon, la chute, il n'y en a pas puisque vous le savez peut-être, je l'ai écrite, cette satanée nouvelle.


Mais voilà deux, trois choses que j'ai découvertes sur l'écriture et les défis grâce à elle.


Etre auteur, ce n'est pas attendre la fameuse inspiration. Enfin, peut-être que certains, oui et franchement, je les envie. Mais la grande majorité d'entre nous, nous devons provoquer l'inspiration. Tous les jours. Moi, en l'occurence, c'est d'abord le cadre de la commande de Harper Collins qui m'a aidée. Car il fallait trouver à raconter une histoire d'amour (on parle de l'anniversaire d'Harlequin, quand même !) qui utilise le nombre 40 comme élément de l'intrigue. Et bien, ce satané 40 m'a obsédé pendant de lonnnnngues journées. Et puis ça a fait tilt. Je traversais des rues de Paris, en plein mois de juillet 2017. La ville était écrasée de chaleur, et sous les arbres du Palais Royal, j'ai trouvé une légère fraicheur et bim, j'ai identifié mon 40 à moi. Ce serait 40°. Ce serait Paris, ce serait une canicule qui mettrait à mal les corps et les cerveaux de mes personnages. Et voilà, mon esprit avait trouvé un os à ronger. Je pouvais essayer. Alors j'ai fait un mail à mon éditrice et je l'ai informée que yes, sir, yes, j'acceptais la mission. Oui, j'allais écrire une nouvelle d'une soixantaine de page et oui je la lui remettrai avant le 15 septembre.


Bien sur, il y eut beaucoup de hauts et de bas avec un doute permanent sur la qualité de ce que j'écrivais. L'histoire du coup m'a accompagnée pendant toutes les vacances d'été avec un rendez-vous matinal avec mon clavier pour une heure d'écriture quoi qu'il arrive. De toute façon, le monde dormait encore. Je n'avais que cela à faire ! Et certains jours, je n'écrivais que quelques lignes. Avec vraiment peu d'idées. Et je regardais la mer ou mon salon (parce que les vacances se sont pas éternelles) en me demandant si j'allais y parvenir.


Mais j'ai fini par le faire. Avec quelques jours d'avance sur la dead line, j'ai remis le texte à mon éditrice. Soulagée. L'écriture était de retour dans ma vie. Et je ne voulais plus la laisser s'enfuir.


Un an plus tard, j'ai achevé un roman à paraître en janvier 2019 et j'ai commencé à gamberger sur le suivant.


Un an plus tard, je peux dire merci à "Un homme comme lui".

Ainsi qu'à tous ceux qui le liront.


Charlotte







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